Une petite nouvelle dans la famille...La petite Olympe!
Une petite boule d'énergie pure qui a complétement boulversé mon tableau de marche "figurines"....Bienvenue ma puce!!!
Deuxième partie de test sur la règle" Petit tondu". nous avons intégré d'autres éléments de la règle Blucher rendant cette petite règle plus passionnante encore!
La bataille de Sacile en 1809 ayant opposé L'archiduc Charles à Eugène de Beauharnais, Autichiens contre Français ...et une fois n'est pas coutume, c'est les Autrichiens emmenés par le vaillant général JJ Schullmeister qui l'ont emportés sur les Français. une bataille relativement équilibrée d'une vingtaine d'unité dans chaque camp.
Nous avons pu tester les unit traits portés sur les cartes d'unité (caractèristiques donnant des bonus-malus) et les combat dans les villages puisque pas moins de 5 villages figuraient sur le terrain.
Toujours autant de plaisir à jouer sur cette règle qui nous a permis de boucler cette partie de 31 tours en moins de cinq heures de jeu (et JJ a beaucoup réfléchi pour activer ses troupes en plus).
Une petite gymnastique intellectuelle et un peu de méthode sont nécessaires pour l'activation des unités qui se décomposent en trois phases...Les unités en corps...les unités activées individuellement...Les ordres directs du général en chef. C'est l'adversaire qui jette les dés de points d'activation et c'est lui qui t'annonce si tu as épuisé tes points...Marrant non? Surtout si tu as planifié une attaque de grand style et qu'on t'arrête dès la deuxième unité déplacée (double 1 sur deux dés par exemple).
Une nouvelle partie est d'ors et déjà programmée! du Russe contre du Français sans doute...
Et comme le dit si injustement notre ministre des finances en programmant une énième augmentation des taxes sur les carburants...Quand on aime...on ne compte pas !!
Avec Jean Jacques le "dévoreur d'espaces" du Morbihan, nous avons testé une règle Empire largement inspirée de la règle Blücher: Le P'tit Tondu...écrite par le redoutable et talentueux peintre de 10 mm: Brad Pitre alias Eric Galmel.
Notre camarade a donc adapté cette règle aux terrains hexagonaux et c'est vraiment une réussite...La fluidité et la jouabilité de Blücher sont encore améliorées et valorisées sur ce genre de terrain.
Découvrant cette règle pour la première fois, je montais un petit terrain reproduisant les différents types d'obstacles que nous aurions à tester et limitait les troupes à un gros corps de chaque côté.
Pour équilibrer la partie, nous avons opposé des prussiens 1806 à un corps russe 1812. Chaque camp bénéficiant d'unités équvalentes.
L'hexagone simplifie grandement les déplacements, les orientations et les distances de tir. De plus, il organise les unités les unes par rapport aux autres. Et une table d'hexagones n'est pas beaucoup plus longue à monter et mettre en place qu'un terrain classique.
Ceux ci sont de la marque Kalistra et quelques uns faits par votre serviteur...
La règle fait dix pages recto avec trois pages d'exemples...il est cependant souhaitable de détenir la règle Blucher pour valider certains points. Ca nous a plu. Cette petite règle, simple, rapide et rafraichissante a un petit air de revient z'y...
Nous devons peaufiner encore tout çà en rendant plus lisible par des marqueurs les points de perte et l'appartenance des unités à chaque corps. Sinon c'est exactement la règle qu il nous fallait pour recruter.
Retour à ce gros défi 1870/2018 et à mon armée française quelque peut délaissée ces derniers temps...
Donc...le flanc protégé par des francs tireurs d'une belle province de notre pays, les voici nos piou piou qui avancent d'un pas résolu vers l'ennemi!!
Trois brigades de valeureux français...j'en veux huit pour tenir tête à mes nombreux prussiens et bavarois...
Ils sont si beau avec leur kepi et leur pantalon rouge....
une autre division marche résolument sur Spicheren au son des fifres et des tambours! Vorwärts!!
Mais une division francaise leur barre la route. Ils ne passeront pas!
Les prussiens approchent dangereusement de la fonderie et Forbach...
La fonderie est prise et les chasseurs qui la défendaient passés au fil des baïonnettes mais les prussiens sont stoppés dans la cour.
Pendant ce temps, sur le Giferstwald, les prussiens gravissent la colline en chantant le Deutschland uber alles!
A quelques kilomètres de là; la 2ème division du III corps marchant au son du canon...
...finalement fait demi-tour car, aux dires d'un paysan du coin, la bataille est terminée et remportée par les français!
Qui était donc ce curieux et étrange personnage... à part l'oberst Von Benalamayer, infiltré derrière les lignes ennemies pour semer le trouble et la confusion! il aura parfaitement réussi sa mission... mais sera arrêté et fusillé quelques heures plus tard par ses propres troupes, s'étant débarrassé de ses papiers militaires pour mieux réussir sa mission... Ach !...Krieg gross malheur!!!
A Forbach, le 12ème dragon combattant à pied et quelques volontaires de la garde municipale sont aux prises avec le 55ème de westphalie.
Les prussiens finissent par chasser les dragons ! Forbach est prise! Got mitt uns!
On s'explique sur le spicherenwald... mais les français sont bien regroupés et en nombre!
Dans un suprème effort, les piou piou du 77ème reprennent Forbach aux prussiens et dégagent les lignes de communication. L'armée française pourra retraiter tranquille...
Invaincu mais non soutenu par les autres corps de l'armée; Frossart décide de se replier sur Metz. La victoire du II corps est réelle mais inutile. Les allemands occuperont demain le terrain sans combat poursuivant le II ème corps dans sa retraite amère.
Le français gagne par 40 à rien. mais les prussiens vont pouvoir prendre leur revanche .. car le même jour à Froeschwiller... Mac Mahon se retrouve devant toute l'armée du Prince de Prusse ...45 000 contre 75 000. Vorwärts!!
Une vieille partie de plus de 8 ans jouée sur la règle volley and bayonnet au club des Hussards d'Isengard de Bruz. Figurines 10 mm de votre serviteur.
Après avoir joyeusement pillés la ville frontalière de Saarbrucken , les français du II corps du général Frossard se sont repliés sur Forbach où ils se sont mis en état de défense. Ils ont malheureusement négligé de faire sauter les ponts sur la Saar; les prussiens vont savoir en profiter. Les français sont en position sur le spicherenwald et en avant de stiring où ils occupent la vallée. Quelques éclaireurs surveillent les hauteurs du Rosselwald et Schoneck. Stiring Wendel et Forbach sont des objectifs à 10 points chacun, Spicheren en vaut 20. Pour obtenir une victoire tactique, le français doit obtenir un total de 30 points, le prussien de 20. La victoire totale étant de 40 points pour les deux camps.
Les prussiens arrivent au son du canon, sans ordre précis de leur état major qui a demandé aux unités de tête du VII corps d'attendre leur petits camaraden du III corps pour se lancer vers la France. Peine perdue, le général Von Kamecke n'en fait qu'à sa tête ! Suivez moi ! indique t -il à ses collègues divisionnaires. Ah ben bravo! elle est belle la discipline dans l'armée prussienne! Passant par les ponts oubliés des français, les prussiens se ruent en France, bien décidés à laver l'affront de l'occupation toute provisoire de leur belle ville de Saarbrucken (que même pas vrai qu'on a pillé) bon... oui, un peu.... passant sous la porte des franzousens, les prussiens avancent, l'heure de la revanche a sonné!
sur le pont de Saarbruck , on y passe, on y passe... ach!
bon, mais il y a encore un long chemin jusqu'à Forbach et ... les francais ...
pendant ce temps, les généraux français se concertent quant à la meilleure tactique à utiliser. Mon cher, le mieux est de se tenir sur nos positions, diantre oui... Mais que fait Bazaine?
les piou piou de la 2ème division se positionnent face à la frontière; à la limite des pentes du Gifertswald. Les hommes sont déterminés, le chassepot est prêt!
Au centre, dans la vallée et sur les colines , on est prêt, on les attend...
Se dirigeant à marche forcée vers l'autre versant, les prussiens traversent à toute vitesse la vallée. On va les manoeuvrer ces franzousen!
Mais les francais réagissent en faisant accourir leur division de réserve vers le versant menacé. (c'est toujours bien d'avoir une petite réserve chez soi).
donnerwetter! les français sont là aussi!
Sous la menace d'enveloppement, une brigade de dragons est lancée dans Forbach. Les cavaliers démontent et se postent dans les maisons.
Les prussiens ont pris Schoneck sans combat et descendent vers la vallée et la fonderie
la bataille s'annoncait terrible, un objectif stratégique à trois points...trois autres points à prendre sur le terrain...Le duc de Wellington accusait un retard de 2 points sur Napoléon après d'ultimes manoeuvres....Ce pouvait même être la dernière bataille de cette campagne si l'un ou l'autre l'emportait.
Un terrain compliqué pour les deux adversaires, surtout pour l'anglo-allié, l'arrivée de renforts sur des côtés adjacents au début du 6ème tour de jeu et un bois, un village et un pont comme objectifs tactiques. Rien ne serait facile. Même la tarte aux prunes de JJ, cuisinier malgré lui, sentait le roussi!!! c'est vous dire!
Tout de suite, çà part à toute vitesse! Le français lance sa cavalerie sur le village pour éviter que toutes les maisons ne soient prises par des jaëgers de brunswick qui arrivent lancés comme des frelons. Les chasseurs à cheval les repoussent inextremis dans le village, tandis qu'une brigade hanovrienne monte déjà la garde sur le pont objectif...
Entrainés par la vieille garde les français montent à l'assaut du village et les bonnets à poil prennent une maison d'assaut!
Mais déjà le sixième tour et les renforts Britanniques qui s'installent dans le flanc des français. Une contre attaque de flanc se prépare.
Oui mais...les renforts français sont là aussi et se préparent à écraser les imprudents Godons....
Les boulets pleuvent sur la thin red line...Pris au piège avec son état-major, le Duc attire tous les boulets français et malheureusement....
R.I.P ....Wellington...ce drame entraîne une démoralisation permanente de tous les alliés qui testent maintenant leur moral avec un moins un (Eh oui...c'est quand même The Duke!!)
Pris à la gorge, JJ lance ses dragons légers dans une charge désespérée devant mes deux batteries tueuses de Duc...
Les pièces retiennent leur feu jusqu'à bout portant et lachent leur mitraille de mort...Quelques survivants prennent la fuite.
Les Nassauviens sont au prises avec le 6ème lanciers et la garde écrase tout menu un bataillon de pauvres Belges qui finissent dans la rivière. Les pertes sont terribles de part et d'autre...
Les dragons lourds passent à travers leur ligne et se précipitent sur le flanc des lanciers....Mais ils n'ont pas vu...
Un régiment de carabiniers qui les contre charge...le choc des deux grosses cavaleries est terrible! La différence de statut et la cuirasse font la différence. Hachés...les dragons quittent la table.
Pendant ce temps, à gauche, trois bataillons montent à l'assaut d'un régiment britannique isolé défendant à lui seul un bois.
Voyant bien que les deux autres objectifs resteront hors de portée, je me décide à faire le plus de pertes possible à cette brigade aventurée...Pour une fois que de l'Anglais s'offre à mon glaive vengeur....Raaaahhhhh!! Lovely comme dirait Gai Luron!! Vengeance!!! On va leur percer le flanc, Rantan plan tire-lire au flanc. Ah ce qu'on va rire!!! rantanplan tire-lireeeeuuhh!!!
Les deux bataillons rouges explosent façon puzzle....
12 ème tour...les carabiniers finissent une batterie anglaise comme un gosse sa barbe à papa...par gourmandise. Il ne reste plus rien ou presque de cette courageuse mais très isolée brigade...
Il est temps de faire les comptes et de compter...les pertes. C'est un match nul au point de vue des objectifs même si les pertes sont plus importantes côté alliés.
Certains régiments de cavalerie ne sont plus que des escadrons et des bataillons d'infanterie, des compagnies...42 figurines perdues pour les Britanniques, 26 pour les Français. Chacun marque un point et les Français ne sont plus qu'à un point de la victoire. JJ est repoussé...le moral est au plus bas et nos corps (de bataille) exsangues...JJ propose l'armistice que j'accepte..Les adversaires se félicitent et l'empereur se recueille quelques instants devant la dépouille du Duc...Quelle bataille!!!
Voilà, cette première campagne se termine, elle n'a pas été parfaite et beaucoup de choses sont à améliorer ...Mais elle a eu le mérite d'aller à son terme (ce qui est plutôt rare pour une campagne) et d'être restée passionnante de bout en bout (enfin c'est mon ressenti).
Nous souhaiterions maintenant recruter d'autres généraux pour partir sur quelque chose de plus vaste (nous songeons à la campagne de France en 1814).
Voilà, donc si vous n'êtes pas trop loin de nous, n'hésitez pas à nous contacter...JJ et moi , on commence à se connaître par coeur maintenant. D'autres personnalités seraient les bienvenues pour pimenter l'affaire!!! Vive l'Empereur!!!!!!
Oui...quelque chose se prépare...il ne manque que quelques brigades de part et d'autre...
Les Français...cela se fera sur la règle Blucher sur un terrain d'hexagones ...parce qu'on se prend plus la tête à mesurer les distances et qu 'il y aura beaucoup de monde à bouger....
Les Autrichiens...Parce que cette bataille fut une bataille indécise, qu'elle fut une terrible boucherie, parce qu'on a...enfin presque les figurines pour la jouer...
Parce qu il faut le faire avant d'être trop perclu de rhumatismes et de ne plus distinguer un hussard hongrois d'un grenadier à cheval...
Avant qu'on ait de la marmelade à la place du cerveau, que nos doigts puissent encore attraper un socle de 7.5 cms sans le rater...
Que notre prostate nous oblige à des pauses fréquentes et obligatoires entre chaque tour de jeu, que nos femmes aient épuisé le reste de leur patience et de leur comprehension...
Et enfin et surtout, parce que c'est beau, que c'est notre passion et qu'on est des fêlés!!!
Après un diner raté, un match à oublier, une soirée écourtée et un pied poliment écrasé...on a souvent qu'une seule envie...ne pas se retenir et mettre des baffes!! Nos ancêtres les "gaulois réfractaires" étaient de cette trempe et il faut croire que JJ, le Vélociraptor du Golfe du Morbihan et moi-même, le Marquis de la seringue contaminée, sommes bien les dignes descendants de ces gaulois "macroniquement" incompatibles.
Et la boîte à baffes était de sortie, les pitbulls affamés, les coléoptères en rut! Pour une fois, je le chopais avec un seul corps prussien face à mon corps français le plus puissant...Je te le cadrais bien dans les cordes pour lui en allonger deux ou trois pas piquées des vers ...de Rimbaud. Trois collines à prendre dont une centrale boisée...Mes généraux retenaient les hommes...Les mères cachaient les yeux des enfants et les chiens hurlaient à la mort...Ca allait chier!!!!
Je positionnais mon artillerie et mes huit bataillons de ligne sur ma gauche pour pouvoir prendre les deux collines qui étaient très proches l'une de l'autre. Mon adversaire prennant l'option de masser son infanterie derrière le bois de la colline centrale et de positionner sa cavalerie pour me disputer les collines de gauche...Je n'aurais pas fait ce choix là et ce manque d'infanterie va le pénaliser.
J'avance en masse vers la première colline que je prends sans coup férir...
Il fait de même sur la sienne avec une grosse batterie de 12...Mais peu d'infanterie...
Sans plus attendre, je me lance à l'assaut de la deuxième colline mais la batterie me fait très mal!!! les corps et les shakos volent de partout!
Au centre, mes deux bataillons de légers repoussent les chasseurs prussiens dans le bois sans leur laisser le temps de tirer.
Ma cavalerie ne connait pas le même succès et mes hussards se font repousser par une salve bien ajustée.
A gauche, cela ne se passe pas comme je le voudrais, mais alors pas du tout.....Les maigres bataillons prussiens se battent comme des lions et repoussent mes attaques en profitant de l'appui de la batterie qui foudroie mes bataillons à bout portant...Ils me poussent même hors de leur colline!!
A l'extrème gauche, je profite d'un trou dans son dispositif pour bousculer mon adversaire et çà marche!!!
Je pousse tout un bataillon à quitter la table en déroute et je me positionne pour contester la colline puisque je ne peux la prendre.
Enfin, je charge de dos une unité qui déroute et lui décime son dernier rang ...Le canon prussien est resté fièrement à sa place et peut se regarder comme l'unité la plus efficace de la bataille, il m'aura coûté très cher...
Au centre, mes deux légers n'ont pas été inquiétes dans le bois...Ils n'ont pas pris la colline mais la contestent incontestablement...
Les 12 tours sont achevés...Je tiens un objectif et en conteste deux...Je marque un seul point sur trois mais je gagne la partie et ne perd donc qu'une figurine sur deux, JJ perdant deux figurines sur trois. Heureusement, car certains de mes bataillons ont perdu 6 figurines dans cette terrible bataille qui s'avère la plus sanglante depuis le début de cette campagne....que voulez vous...La frustration engendre la violence...Je passe à huit points, JJ restant à six, la campagne se terminant au premier qui arrive à quinze.
Les mouvements sur carte peuvent reprendre ...mais nous sommes très proches...très très proches.
Bon ...une fois de plus mon compère de jeu m'a roulé dans la farine et a réussi, comme au tour précédent, à se retrouver à 2 contre 1 pour cette bataille. La carte tactique, heureusement pour moi, indiquait un large fleuve que JJ, le cuisinier Raspoutinesque, a traduit en canal (sans doute à cause de ses origines presque wallonnes...) . Donc ce "canal" était pour moi du pain bénit...profonde et large protection liquide face à un dévoreur de saucisses et un buveur de bières tièdes assoiffés de vengeance.
N'écoutant que mon courage légendaire et face à ces voisins bruyants, je décidais de rester chez moi et d'attendre tranquille dans mes pantoufles que les deux pitbulls soient rentrés à la niche. Vous pouvez voir ci dessus mon brillantissime déploiement, dit "en serrage de miches". Oui! car je n'étais pas certain que l'infame JJ la toque sanglante, ne vienne me titiller mon aile droite puisque l'entrée de ses renforts pouvaient se faire de mon côté de canal. (Mais y avait pas beaucoup de place)...
Rassuré par mon inactivité débordante, il vint précautionneusement prendre les trois objectifs sans plus de perte que quelques boulets inefficaces tirés de très loin...Le voici occupant le bois et le village...(il n'aura aucune perte sur cette partie).
Attendant impatiemment l'heure de la fin du boulot devant la pointeuse, mes glorieuses troupes quittent la table avant que les boulets ne tombent trop dru...(les règles de campagne permettent de se retirer du jeu à partir du 8ème tour sans que cela soit compté dans les pertes).
Mon dernier bataillon quitte la table sous le feu des boulets prussiens...Je vais perdre 3 points et trois figurines...glorieuse journée qui restera dans les annales comme la partie la plus nulle de ma vie de joueur...
Les anglo-prussiens occupent tout le terrain...C'est parfois dur de devoir refuser le combat mais traverser le canal aurait été suicidaire...Mon corps est intact...Je ne suis pas fier de moi mais il y aura des jours meilleurs!
Pour JJ, cette brillante manoeuvre de flanc lui a permis de gagner trois points sans le moindre risque. bien joué!!!
Retour de vacances, je vous laisse deviner l'endroit....hélas...reprenons...
Fidèle à ma méthode Fordienne, j'ai entamé la peinture d'une brigade autrichienne...Outre que les uniformes sont magnifiques, mon camarade de jeu n'en possède pas...et si la prochaine campagne tourne autour de 1814...Il va en falloir un peu.
Sinon c'est une belle daube cette armée...du moins à vive l'empereur...nous esssaierons de la muscler un peu prochainement.
Campagne 1815...suite...
Les mouvements sur carte ont repris...Enfin, pas longtemps car l'anglo-prussien est aussi collant qu'une têtée de poux. Donc, après avoir marqué 5 points d'occupation de cases objectifs, j'en suis à 7 points contre 3 pour JJ. (pour une victoire à 15 points).
Ce tour ci, deux nouvelles batailles, une en case 58 ou j'affronterai un corps prussien dans un paysage de collines et une en 68 seul face à deux corps anglo-prussiens...Quand je dis anglo...j'espère qu'on les verra un peu plus les Anglais cette fois -ci...
Là, çà va être compliqué avec un canal à traverser de mon côté...on verra bien.
Ce deuxième affrontement devait se dérouler sous de meilleurs hospices (il faut que je m'habitue à ce mot avec l'âge) hospices disais je car chacun des adversaires pouvait bénéficier du renfort d'un corps au 6ème tour de jeu. Mes corps étant à 3000 points et ceux de JJ à 2500, cela me donnait une supériorité tactique de 1000 points sur une demie partie. Ce qui n'est pas négligeable mais il faut pour cela tout engager, y compris mes 600 points de Garde. Je devais rapidement me refaire après ma dernière défaite et je comptais bien prendre les points de la victoire cette fois!!
La bataille allait se dérouler sur un terrain majoritairement plat avec quand même une grande colline à deux niveaux que j'allais devoir gravir pour occuper l objectif qui s'y trouvait, les deux autres points d'objectif étant sur la route de gauche à chaque extrémité (bouchons bleus). Le côté allié étant bordé par une forêt.
Je décide de mettre le paquet sur la colline et néglige complétement les objectifs sur la route. Au pire, les renforts du 6ème tour viendront reprendre l'objectif de mon bord de table si le prussien l'occupe. Je n'ai pas l'intention de prendre l'objectif situé chez les alliés. Deux me suffisent pour la victoire.
Tirage au sort des événements tactiques. JJ : rien...Moi, je pourrai récupérer toutes les pertes d'un régiment de cavalerie de mon choix. (cela va avoir son importance dans le décompte des pertes).
Le positionnement du prussien montre que son résonnement est analogue au mien...tout ou presque pour la colline...
Je monte à l'assaut en essayant de perdre le moins de cohésion possible...pas facile avec deux niveaux à franchir...
Le prussien masse sa cavalerie sur mon flanc gauche.
Et comme il en a beaucoup, il en met aussi sur mon flanc droit...J'ai de la belle cavalerie mais moins nombreuse (dragons de la garde, carabiniers et chasseurs)...
Et ce qui devait ne pas arriver...arrive. Mon aile gauche prend du retard et ne couvre plus mon centre...L'opportuniste JJ se jette sur le flanc de mes carabiniers et écrase mes chasseurs avec ses dragons soutenus par la masse...Tout cela fini mal pour mes deux régiments, les carabiniers sortant de la table en déroute et mes chasseurs perdant 3 figurines sur 12 venant mettre en désordre toutes mes unités en train de monter...Miserere ...un massacre!!!
Complétement démoralisé, je vois passer tous mes beaux régiments en déroute...Mon cimetière déborde et... dans celui de JJ...Rien. Nada...Et pour couronner le tout, je me fais enclouer ma batterie à cheval montée imprudemment au sommet de la colline (il faut que l'adversaire reste stationné à l'emplacement de la batterie un tour complet pour la détruire)... Plus de batterie à cheval pour le reste de la campagne pour mon troisième corps.
Le général commandant la cavalerie prussienne sera finalement tué dans l'assaut mais il a tout mon respect!!!
Midi sonne et avec lui le temps de se restaurer, mais avant nous faisons entrer nos renforts: de l'anglo-hanovro-brunswickois pour lui et un magnifique corps de 10 bataillons pour moi...Je peux encore me refaire!!! gnac..gnac!!!
Ne laissant "que " deux batteries et deux bataillons pour la défense de la route, je remonte à l'assaut de la colline...Cette fois ci les cavaliers prussiens ont esquivé laissant l'infanterie non soutenue et passablement diminuée face à mes bataillons frais. A la baïonnette!!
Je t'enfonce Alphonse et je reprends l'objectif. Pendant ce temps, les renforts alliés restent l'arme au pied...seuls les Brunswickois viennent au secours de leurs frères prussiens. Les trois bataillons anglais cantonnent dans les bois...quant aux hanovriens...ils décident de ne pas paraître...JJ les a tout simplement oubliés dans leur caisse ...4 bataillons.
J'ai donc une supériorité numérique écrasante de 18 bataillons contre 13. Gloire aux courageux prussiens et shame totale pour les anglois!!
La fin de partie ne sera plus qu'une boucherie de prussiens où les régiments se feront culbutés les uns après les autres et quitteront la table en désorde, se réfugiant dans les bois.
Mes dragons de la garde s'en donneront à coeur joie en exterminant une batterie de 12 prussienne en toute fin de partie (la pièce ne pouvant être enclouée faute de temps).
On voit ici les troupes britanniques quitter le champ de bataille sous les boulets et les colibets.
Conclusion: Ayant pris deux objectifs sur 3, je gagne la bataille cette fois et mes pertes seront bien moindres que celles des alliés. De plus, je peux récupérer les pertes de mon carabinier grâce à l'événement tiré en début de partie. Seul point noir: la perte définitive de ma batterie à cheval. J'ai eu chaud et çà n'a rien à voir avec la canicule...J'ai très mal débuté...heureusement que j'ai pu me refaire avec le corps de renfort...
Les pertes sont négligeables chez les anglo-brunswickois ... mais pas chez les courageux prussiens qui ont supporté tout le poids de la bataille. Ce corps est maintenant bien abimé pour la suite de la campagne.
Je prends la case soixante et marque 2 points. 2 à 1 pour moi. Les déplacements sur carte de la campagne reprennent.
Ce régiment est créé en 1696 par un traité entre l'empereur Léopold 1er et l'archevêque François-Louis de Palatinat-Neubourg, évêque de Worms et surtout grand maître de l'ordre teutonique. ce régiment est donc l'héritier des traditions de cet ordre.
c'est mon premier régiment autrichien en 28 mm, j'en ai déjà une floppée en 15...mais là, c'est vrai que çà en jette plus!
Encore une bonne semaine de boulot avant de pouvoir le déclarer "bon pour le service".
Oui, çà commence mal cette campagne, comme... un pont trop loin. Ce douzième et dernier tour de la partie contre le Clemenceau vannetais m'aura coûté mes points d'objectifs tactiques et surtout d'être déclaré vaincu...je ne peux donc pas récupérer la moitié de mes pertes (la première perte par unité étant retirée d'office) mais seulement le tiers...Ce petit détail me fait perdre le double de figurines par rapport à mon adversaire...Mais revenons sur ce drame....
3 objectifs à 1 point..une colline...trop loin...un bois chez moi et un village au milieu.
Je prends le bois, j'attaque et prend le village et je me cache des vues de la colline...remarquez l'erreur de positionnement de ma batterie près du bois...Elle ne pourra pas tirer sur les masses déferlantes venant de la colline...Damned!!! A quoi çà tient une victoire... (Non, n'essayez pas de régler votre couleur d'écran...En faîte nous étions dans une cave...La couleur orange est dûe à la lumière d'une ampoule à filament du 19ème siècle)...
A partir du 6ème tour, arrivent les renforts britanniques...Et un régiment de hussards en retard chez moi (événement tiré au sort) Je me retrouve à deux contre 1...
Les britanniques ( c'est à dire des belges et des allemands...on a pas vu d'anglais) reprennent la moitié du village.
Ma pauvre ligne retraite....pousuivie par les méchants...
Nous jouons le dernier tour, le prussien se jette sur le bois en colonne et je n'ai pas de canon pour le décimer...Quelle erreur!
Je joue très mal; j'aurais dû esquiver, je vais perdre le point d'objectif avec les prussiens dans le bois....
Mais je vais également perdre le bataillon pris de dos en pleine retraite...Autant de pertes sur cette mêlée que sur toute la durée de la partie!!! J'ai les boules!!!
C'était le douzième et dernier tour...Nous comptons maintenant les pertes. Il gagne la bataille avec la colline / 1 point...le village et le bois sont disputés...0 point.
Les pertes sont d'une figurine récupérée sur 2 pour Jean Jacques et d'une figurine sur trois pour moi...Avec la perte obligatoire de la première figurine...Je crois que j'en perd vingt et une et Jean-Jacques dix seulement...Raaaahhhhh!!!! Jean -Jacques les note avec délectation sur nos effectifs...Plusieurs de mes régiments vont traîner la patte à la prochaine bataille...
Je recule d'une case tel le fauve blessé...Jean-Jacques reste maître de la case 59...(et non 69 à son grand regret)...
Bravo au général en chef Anglo-allié, Jean-Jacques le terminator déglingué.... il ne suffit pas d'être plus nombreux, il faut aussi attaquer pour vaincre et douze tours c'est vite passé. Il a su parfaitement le faire.
La première partie est perdue pour moi...A deux contre un, c'était presque gagné...jusqu'à ce dernier tour....Mais comme le dit si justement l'orange sanguine de la pub Orangina en démarrant sa tronçonneuse........VENGEANCE!!!!!!!!!!!
Et la prochaine partie, nous serons à égalité, deux corps contre deux ...P....! Ouais!!!!
Après quatre tours à se chercher...Ce qui est peu pour une campagne mais la carte est petite et les cases objectifs y sont pour quelque chose...nous y sommes!!!
Le Général Anglo-prussien ne s'est pas laisser surprendre!! Il a réussi à concentrer ses forces rapidement avant d'être en contact avec le Français qui, du coup, se trouve en infériorité numérique pour la première bataille sur la case 59. a deux contre un car un corps anglais suit le prussien et pourra intervenir au 6ème tour de jeu.
Sur la case d'à côté, la partie sera plus équilibrée avec un renfort de chaque côté. Mon 2ème corps devra donc se débrouiller seul sur un terrain qui n'offre que peu d'obstacles alors que ma garde et le premier corps auront un peu plus de confort.
Voili, voilo: première partie tactique vendredi prochain chez Jean Jacques et évidemment il commence par la plus désagréable pour moi....