Encore quelques jours et c'est notre week end ludique avec au programme la bataille de SOOR, engagement mémorable entre les troupes prussiennes de Frédéric II et les gaillards de Maria Thérésa, la farouche impératrice autrichienne...
Comme prévu, je passe une dernière revue des troupes autrichiennes qui affronteront ma nouvelle armée prussienne peinte par l'ArchiducTizizus qui arrive avec vendredi soir.
Voici l'infanterie et l'Etat-major penché sur ses cartes.
Seize régiments d'infanterie allemande et hongroise et quelques unités alliées... du bavarois et du wurtembergeois.
De quoi engager de belles parties face au fin renard prussien...
pour faire le nombre pour cette partie, j'ai peint en express trois nouveaux régiments d'infanterie et un dragon...Ca commence à faire du monde.
Et voici la cavalerie, l'artillerie et l'infanterie irrégulière...4 dragons, 3 hussards et 6 cuirassiers...3 régiments de Grentz.
Dans deux semaines, c'est un nouveau week end ludique qui s'annonce dans mon antre breton...Au programme du Might and Reason et du Blücher et peut être quelques petites choses de plus...(eh oui! nous sommes des fans de Sam Mustafa)...
Avant d'accueillir les Archiducs, Princes et autres Vicomtes conviés à cette fête, il convient de recompter les boutons d'uniforme et de de recompléter les effectifs s'il en manque...
C'est la bataille de SOOR qui servira de décor pour Might and Reason...Une bataille qui a vu une victoire prussienne face à des autrichiens deux fois plus nombreux qui pensaient cueillir les prussiens et leur roi en plein bivouac...Mais le prussien a le sommeil léger et le réveil de mauvais poil...
Mon cher et éminent collègue, l'Archiduc Tizizus, arrivera avec le reste de l'armée prussienne...J'ai donc complété les unités de mousquetaires manquantes et la cavalerie pour que nous puissions disposer d'effectifs complets et historiques au moins pour les prussiens...(pour les autrichiens, on complétera avec du français...C'est blanc aussi) .
Donc voici d'abord l'IR 15, qui est en faite le régiment de mousquetaires de la garde prussienne...Je leur ai fait des guêtres blanches pour les reconnaitre plus facilement. Les unités de cavalerie et d'infanterie sont représentées par deux socles de même taille. Le nombre de figurines importe peu. L'important, c'est que tous les socles soient de même taille.
Puis l'IR 5, Von Braunschweig, tout de jaune vêtu...(J'aime le jaune)
l'IR 7, Braunshweig-Bevern (sans doute de la famille du 5...) aux distinctives roses..(j'aime le rose aussi).
Et pour compléter les cinq régiments de cuirassiers présents, côté prussien, à la bataille, en toute modestie j'ai fait les Gardes du Corps (qui étaient présents ce jour là avec deux escadrons).
Voilà, la semaine prochaine je vous montrerai ma petite armée Maria Theresa ...Mais je dois d'abord la compléter également de trois régiments de mousquetaires et trois régiments de cavalerie...J'ai 15 jours...Pfff!!!
Il n'y a pas que le succulant poulet de Christine qui fut retourné dans son plat par notre éminent maître saucier, le respectable et redouté Vicomte de Brave Trogne... Mes troupes françaises le furent aussi devant l'inflexibilité des troupes autrichiennes que je devais affronter ce jour...peu glorieux pour moi.
Deux armées s'affrontaient sur le nouveau terrain de jeu du Vicomte. 300 points de chaque côté, soit trois grosses divisions avec du cuirassier. Un gros village central à prendre... scénario gros bourin assumé par nos égos...Non mais!!
Village vite occupé par deux gros bataillons de grenadiers autrichiens qui se retranchèrent à l'intérieur, le rendant presque inexpuniable...
A gauche mes cuirassiers bloquaient la deuxième division autrichienne pour essayer d'isoler des défenseurs du village teuton.
Les français bombardèrent le village sans grande réussite...Les grenadiers rigolaient dans leur moustache et attendaient l'assaut...
Je réussis quand même, après moults difficultés, à obliger les cuirassiers qui protégaient les flancs des grenadiers à se replier et je massais mes troupes pour l'assaut final.
Pendant ce temps à gauche, tout le monde se regarde en chien de faïence...
L'assaut est un demi-succès et j'arrive avec peine à chasser les grenadiers d'une partie du village convoité, mais sans pouvoir appuyer cette attaque...Mes troupes sont maintenant isolées à leur tour et la deuxième ligne autrichienne contre attaque..
A trois contre un, ils reprennent le village...tout est à refaire...Sauf que je n'en ai plus les moyens...
Le village est à nouveau solidement tenu par les autrichiens et les français doivent s'avouer battus et quitter le champ de bataille sans tambour ni trompette.
Non, je ne permettrais pas... en cette 53ème année consécutive de l'année de la Femme... de qualifier les magnifiques formes de notre cantinière préférée de la sorte, voyons!!! Il s'agit bien de miches... de pain que celle-ci avait placé au fond de son fourgon et qu'elle essayait de sauvegarder de la convoitise brutale des moudjics affamés...
Je ne reviendrai pas sur le scénario proposé par notre infatigable Vicomte de RougeCogne, prédicateur express de sa sainteté Papale, grand confesseur des hordes warhammeuriennes et pourfendeur des négationistes impériaux...Tout est là...
Le voici, n'hésitant pas à mettre un coup de goupillon derrière le crâne des novices Isengardiens pour faire rentrer le cathéchisme "Vive l'Empereur" dans les têtes rétives de ses âmes égarées...
-"Sur l'autel de la connaissance, tu répéteras ta prière jusqu'à la connaître parcoeur!!" leur assène t-il...
62 354 ème partie dite de "l'attaque du convoi" pour moi, la première pour les autres... et j'ai encore failli dans mon aide aux généraux russes...
J'avais dit au vicomte: "peut être serait-il bon mon ami de remettre votre perruque et accessoirement de rajouter un dragon pour les russes afin d'équilibrer cette partie?"...
"Vous avez tout à fait raison mon ami" acquiessait-il et...il s'empressa donc d'ajouter un régiment de chasseurs à cheval aux français et d'enlever un ou deux bataillons aux russes... humm...
Les hostilités commencèrent violamment!! la cavalerie russe se jetant sur l'arrière garde française...Les français ayant pris l'option de se tailler en masse à l'autre bout de la table...Option assez risquée, coûteuse en pertes, mais qui va finalement s'avérer efficace.
Malheureusement, la cavalerie russe composée de chasseurs et de cosaques n'eut pas l'impact suffisant pour mettre à mal les français pourtant pris de flanc ...Il s'en suivit une confusion et un retard digne de la gare Montparnasse un jour de panne... la colonne française se scindant en deux.
Quelques Bashkirs avinés, profitant de ce bazar, passent le pont et se faufilent à travers l'armée française, attirés par la bonne odeur des miches de Madame Odette...
Pendant ce temps, au centre, on tergiverse...mais finalement on attaque en masse la mince ligne de cavaliers français venus sécuriser la route en avant du gros ...(qui est gros?)
c'est maintenant une ligne puissante qui s'avance vers les cavaliers français et fait feu...Même un demi-feu par un effectif tel est extrèmement meurtrier (demi-mouvement et demi-feu). Les escadrons commencent à refluer et laisser des brèches. Le russe arrivera-t-il à temps pour couper la route de la carriole menée à fond de train par la ravissante rousse?
Les hussards russes poussent à fond pour passer sur le ventre des derniers chasseurs...mitraillés...sabrés...mais qui tiennent encore!!
-"Ah que les miches de Madame Odette sont belles dans le soleil couchant"...murmure un chasseur agonisant, se rappelant un doux souvenir....
A quatre contre un, les derniers défenseurs périssent ....Pas de quartier, les russes sont furieux...Car dans le lointain...Ils aperçoivent...
...Debout sur son siège, au risque de tomber, la belle Odette qui pointe son majeur vers le ciel et crie de toute la force de ses beaux poumons: -"Allez vous faire encul... moudjics de mes deux !!!"
Mais enfin Madame Odette!!! On ne dit pas ce genre de chose quand on est une dame...!!!
et oui un Mars !! et ça repart! ou un Japp si tu es néerlandais...
Mon petit plateau télé du mois de mars... donc pour imiter mon illustrissime Empereur préféré!!
Un concept qui a fait ses preuves car je mange toujours tout mon plateau repas devant la télé!!! Y a déjà des cuirassiers autrichiens de peints...reste de l'artillerie et de l'état-major autrichien 28mm, des hongrois et des cuirassiers (encore? oui! j'aime les armures!!!) Maria Theresa 15mm pour étoffer mon armée guerre de sucession d'Autriche avec la reconstitution de la bataille de SOOR proposée lors de notre prochain weekend ludique d'avril.
Donc, pas de temps à perdre! comme disait Mme Odette, très célébre connaissance de notre camarade JJ, en remontant la file des clients devant l'entrée du non moins célèbre "Perroquet bleu"...
Du fusilier allemand pour étoffer mon infanterie autrichienne, le 57 IR Graf Josef Colloredo levé dans la province de Bohème.
Des troupes hérissées de baîonnettes et de fusils que je ferai manoeuvrer en ligne de peur qu'ils ne s'embrochent mutuellement si je les mets en colonne...
Rappelez vous cette fontaîne que les français devaient atteindre pour être vainqueurs...un objectif bien difficile...trop sans doute pour une jeune armée républicaine confrontée au courage tenace de soldats bavarois bien retranchés.
Une redoute fraichement aménagée et un château et son parc faisaient partie des points d'appui solides dont disposaient les bavarois sur cette terre de plaines.
De nombreux points d'appui et une brigade de cavalerie en réserve permettaient au général Von Der Tann d'avoir le sourire en parcourant sa ligne de défense. Les franzouses pouvaient venir...
Et justement, ils arrivaient en masse, troupes de ligne et moblots au coude à coude!!! En avant!! vive la république!!!
Appuyés par de puissantes batteries, pour une fois il ne manquerait pas de canons!
Les bavarois, qui étaint pourtant couchés sur la colline, sont pulvérisés par l'artillerie qui, dans cette règle, ne fait pas de cadeaux... Ceux-ci sont obligés de reculer leur ligne de défense à leur droite jusqu'à la chapelle et son cimetière.
Les défenseurs du château et son parc sont pilonnés et criblés de balle, deux bataillons sont réduits à néant. Les chassepots tirent et touchent ... la riposte des bavarois est faible...Les fusils podewils tirent trop court!
Les rangs bavarois se clairsement ...Mais que font les renforts prussiens promis?
Il faut maintenant engager les réserves car les français ont pris la colline et se font menacant pour le château. La cavalerie bavaroise, chevau-légers et cuirassiers, est lancée sur leur flanc gauche.
Enfin les prussiens arrivent, il était temps car l'ouvrage Bismarck vient de tomber et les prussiens se font bousculer par les défenseurs en pleine déroute...
Dragons et cuirassiers suivent de près l'infanterie pour exploiter une brèche mais le terrain avec ses clôtures s'y prête mal..
Les français approchent en masse de la colline, deuxième objectif de la partie...
Les bavarois les attendent en contre pente pour les fusiller quand ils apparaitront sur le sommet...Mais le rapport de force n'est pas en leur faveur.
Dans le parc, on tire les dernières cartouches avant de se replier sous la pression trop forte des français.
Les prussiens franchissent les ponts et rétablissent l'équilibre sur l'aile gauche...Ouf!! çà va déjà mieux...
Le nombre de fuyards qu'ils croisent les inquiéte...Mais les bavarois tiennent pourtant.
Le 1er cuirassier tente de bousculer ces renforts...En vain et doit se replier sous les balles.
Les prussiens contre attaquent et se jettent sur les défenseurs de l'ouvrage...çà s'étripe joyeusement!
Les chevau-légers bavarois tentent une charge de flanc sur les défenseurs de la colline...mais une salve de canons les cloue sur place...ils doivent fuir. C'est terrible d'être un cavalier à cette époque...Sur deux parties que nous avons fait, aucune charge n'a jamais abouti!!
Malgré une batterie détruite, les artilleurs français ne manquent pas de cibles.
La chapelle est mise en état de défence.
La colline est solidement française! deuxième objectif occupé, nous sommes à un objectif d'une victoire française. Cette offensive est remarquablement menée par mon adversaire et pourtant ce n'est pas facile...
Les cuirassiers vont essayer de faire mieux que les chevau-légers...sans grand espoir...pour le panache.
Les batteries de 6 bavaroises, mal placées ne peuvent pas les appuyer. Donnerwetter!!! comme dirait l'Archiduc!!
La partie ne va pas à son terme, on peut considérer cependant que le français frôle la victoire. Deux objectifs sur trois sont pris et le château est très menacé.
Les pertes sont lourdes des deux côtés...l'artillerie française a été redoutable.
Deuxième partie sur cette règle et autant de plaisir à jouer...La table était trop étroite mais nous voulions tester quelque chose...Mais chuuuuttt!!!
Partie de "They dead for Glory" demain, histoire de nous remémorer la règle avec le Vicomte JJ Taillebois de Futé...période républicaine de la guerre de 70...Toutes les troupes régulières françaises ou presque, sont prisonnières en Allemagne suite au désastre de Sedan (un coin pas très favorable à nos armées)... Et donc la république fait feu de tous bois pour repousser les prussiens et leurs alliés solidement installés en France...On ne parle plus de reprendre l'Alsace Lorraine...mais bien de délivrer Paris et Orléans.
Cette armée républicaine, faite de bric et de broc: régiments de marche, gardes mobiles et francs tireurs, à la valeur inégale mais au courage indéniable, est menée par des chefs courageux et compétents.
Tout ressemblance avec la bataille de Coulmiers ne serait pas entièrement fortuite...
Une fois n'est pas coutume, c'est le français qui attaque (mais c'est souvent le cas avec la période républicaine de la guerre). Celui-ci doit prendre des objectifs à des bavarois retranchés. Château, redoute, chapelle et colline... De quoi s'occuper.
La plaine de Beauce étant ce qu'elle est, j'ai quand même laissé subsister quelques haies et bois (je suis faible)...
Un petit renfort de prussiens est prévu par tirage aléatoire à partir du 5ème tour pour mettre un peu de piment...
Le français gagne automatiquement s'il parvient à dépasser la petite fontaine qui se trouve en fond de table avec au moins une de ses unités...le bavarois va devoir serrer son dispositif en attendant les renforts.
R.I.P. Herr Feld Marshall Von Lagerfeld....1933-2019
Ce génie de la mode vient de nous quitter... Un homme qui incarnait tant la rigueur et le sérieux de l'armée impériale, mais aussi toute sa créativité et son talent immense ...
Ce qui nous laisse dans la peine et... l'obligation de rechercher un autre créateur pour la Marquise.
Petit après midi de baston année 1813 à la règle vive l'Empereur...vive l'Emp....humm.. avec le Vicomte Taillecogne de Rougegorge qui nous recevait dans ses appartements et le jeune Charles le Téméraire, noble chevalier de ses connaissances voisines. Un terrain assez étendu pour que nous puissions manoeuvrer à nos aises nos armées de trois brigades chacune.
Deux brigades autrichiennes conduites par votre vil et pervers serviteur et une brigade russe accompagnée d'une réserve de cuirassiers austro-russes commandés par le jeune Charles. En face, du français de classe internationale ...+1 partout...garde et cuirassiers en cavalerie.
Nous avions décidé de bétonner à droite avec les troupes russes en s'appuyant sur une série de collines et de prendre le village objectif à gauche avec les autrichiens, les autres objectifs étant les routes de sortie de la table.
Les Autrichiens prennent rapidement le contrôle de la plus grande partie du village, mes grentz et autres chasseurs sont là pour çà.
J'envoie deux régiments de cavalerie en éléments perturbateurs afin de stopper les lignes françaises et me laisser le temps d'occuper le village. Ceux ci se font ramener mais la tactique est payante.
Un moment éloigné du combat pour satisfaire un besoin pressant mais naturel, mon Feld Marschall revient sur le champ de bataille pour apercevoir un nuage de poussière au loin... Qu'est ce donc? s'interroge t il... une rebellion? Non votre grâce, lui répond son aide de camp, c'est une pulsion...
En effet, laissant là son abri et ses ordres, le jeune Charles le Téméraire se lance dans la plaine avec notre brigade de cuirassiers et quelques cosaques pour aller défier, loin de l'appui de nos canons, la redoutable brigade des lanciers rouges et autres cuirassiers réunis...Laissant seul ses pauvres agneaux russes aux prises avec la meute lupinesque.
Nous jetterons un voile pudique sur ce qu'il advint de ces pauvres gens...enfoncement et défoncement...cavalerie en déroute...explosion de carrés russes , prise de batterie et autres désagréments notables et variés ...
Notre droite enfoncée et les deux routes de ravitaillement prises, il n 'y avait plus qu'à nous avouer battus et ruminer notre prochaine vengeance...
Eh oui, Victor trouve qu'il n'y a pas assez d'hongrois en Hongrie...Pour cela il invite les hongroises à procréer sans retenue à grands coups de...primes incitatives et autres exonérations d'impôts. Bon... moi je vais les aider les hongroises et pas besoin de motivation pécunière...
Qu'à cela ne tienne, en voici donc du gros joufflu hongrois et déjà tout moustachu et prêt pour servir la patrie!!
Ils sont terribles ces grenadiers hongrois...avec le statut Garde à vive l'Empereur!! vive l'Emper...Hummm...
Le bataillon de grenadiers Janusch/Gersanich formé des grenadiers réunis des 19ème, 52ème et 61ème régiments de ligne.
Et pour leur apporter un peu de soutien, un deuxième bataillon de chasseurs tyroliens. Ca tire loin et précis ces petites bêtes...
Enfin, pour commander tout çà, le Brigadier Von Vazyannveilaü -Yapudbus accompagné de l'Oberst Karl Von Tayeur-Yldpleuplu.
Voilà, nous sommes parés pour la grosse baston de demain dans les oubliettes du Vicomte de Troussegueuse...
Oui c'était vraiment la marche en avant des troupes du général Bülow (et non de Yorck) joué par mon compère le Vicomte de Cittucri-jeucogne, un général efficace à qui il ne faut pas en raconter.... remplacant son supérieur défaillant, le prince Bernadotte, opportuniste maréchal de France devenu Roi de Suède par les caprices d'un destin sans doute le plus incroyable de tous les maréchaux de Napolèon.
Les troupes françaises commandées par Oudinot (et votre dévoué et perfide serviteur) ont l'ordre de remonter vers Berlin à la pousuite des coalisés qui la protègent...Face à eux, Bernadotte donc et 100 000 prusso, russo, suédois. Pas de bol, Oudinot est en arrêt maladie...l'Empereur récupère en RTT après Bautzen, bref comme d'hab...c'est le bordel dans l'armée française !!
Le septième corps commandé par Reynier (du saxon et du français) remonte vers le village de Grossbeeren (qui est grosse?) et son compère Bertrand remonte plus à l'Est dans la même direction avec le 4ème corps.
Les deux objectifs de la bataille sont le village de Gross cochone Beeren et la collne aux moulins juste à côté...Bon le moulin n'est pas à l'échelle...mais on le voit bien...Précurseurs des éoliennes ces moulins..Mais çà génait personne à l'époque...Si... Don Quichotte... (tiens... pourquoi ne pas utiliser les éoliennes à moudre du grain?).
Donc ...En sortant le premier des bois...Bertrand tombe... aïe !! sur des éléments du 4ème corps prussien de Tauentzien...de la landwher...Pas du méchant mais du collant...Bertrand ayant lui même quelques troupes disparates avec du français de l'italien et du Würtembergeois.
Petit détail qui a son importance; la rivière n'est franchissable qu'à partir du nord du village (au niveau du pont et au dessus).
Ne laissant qu'un écran de brigades face à Tauentzien et ses landwhers, Bertrand pousse ses brigades dans la plaine pour rejoindre Gross beeren au plus court. Tauentzien fait de même en étirant ses lignes pour couvrir le pont et préparer l'entree différée des renforts de Von Bülow (qui n'en est pas un...de Bulot..)
Les Saxons de Reynier, motivés par le visage avenant de la fille du meunier, se ruent sur la colline et prennent dans la foulée Gross Beeren. Mais les troupes de Bülow qui ne sont pas de la Landwher, elles, débouchent derrière la colline au son des fifres et tambours...
Les prussiens reprennent la colline (et la fille du meunier) et lancent leur belle cavalerie (hussards er dragons) en débordement sur le flanc gauche des saxons...
Les Saxons se regroupent pour tenir le village...çà va chauffer...Tous mes points d'activation y passent (deux dés par camp et il n'y a pas d'activation complémentaire des généraux en chef , tous deux absents du champ de bataille)...Je ne peux donc pas faire progresser les troupes de Bertrand en renfort de mes Saxons...Damned!!! Fichtre!!! Diantre!!! Caramba!!!
Ces derniers restent scotchés devant un mince cordon de Landwhers dont ils ne feraient qu'une bouchée...
L'ignoble Vicomte (tout maladou ce jour là, soigne toi JJ..) lance sa cavalerie sur mon flanc gauche et met mes saxons en déroute...Ouiiinnn!!! seuls les défenseurs de Gross...Beeren (c'est quoi une Beeren?) gardent leur calme et résistent sur place.
Von Bûlow vient lui même constater l'efficacité de sa brillante manoeuvre. La cavalerie a fait place nette...poursuivant et détruisant au passage quelques brigades en déroute ...Comme il sied à de la cavalerie.
Tel le lièvre de la fable, Bertrand finit par arriver après la tortue Tauentzien au pont ou presque mais trop tard pour l'emporter...Les trente et un tours de la partie sont écoulés...nous gardons chacun un objectif...match nul. Cette bataille nous a pris la matinée, soit 3 heures et demi environ...
C'était la saint Vincent cette semaine et évidemment, j'ai repensé à cette série des années 70 et les mystérieux envahisseurs...que David Vincent a vus! Donc çà m'a clairement influencé pour le choix de ma deuxième unité de cavalerie...
Ce Vincent là était Baron et feldmarschal leutnant dans l'armée autrichienne. Né en Italie, aux origines Lorraines, il donne son nom aux ex célèbres dragons de LATOUR (où il a servi comme capitaine) transformés en chevau-légers. Ce régiment n'en est pas moins resté de recrutement Wallon (de Flandres comme on disait à l'époque). Cà va faire plaisir au Vicomte JJ!
Cette unité viendra épauler fièrement mon régiment de hussards...Je viens de doubler les effectifs de ma cavalerie Autrichienne!! LOL! Et en plus ils sont même pas en tenue blanche...trop fort!
On approche des 1500 points "VIVE L'EMPEREUR!!" "VIVE L'EMP"...Humm... avec les deux escadrons de hussards déjà ajoutés.
Va falloir quand même penser à leur faire passer... le baptême du feu des mousquets, l'entretien d'embauche de la mitraille, le dépucelage à la latte de cavalerie...
quelques renforts de cavalerie pour ma brigade autrichienne "vive l'Empereur!!!" en 28 mm avec deux escadrons de plus pour mes hussards du Comte "Liechtenstein", son beau frère, le Baron "Frankenstein" ayant décidé de quitter l'armée pour reprendre des études de Biologie..
De redoutables guerriers hongrois donc qui viennent étoffer ma trop faible cavalerie autrichienne. ils sont ici passés en revue par le Feld Marshall Elmut von Bouffppas-Toutelaibretzell, commandant de leur brigade.
Et il aime çà, passer des revues, Elmut...dans tous les sens...
Qui a dit? ....Les autrichiens, c'est vite à peindre, c'est que deux couches de blanc?????
Prochainement, encore de la cavalerie autrichienne...