Bataille sur le pont de Multedo
Contexte historique de notre canpagne 1796...
Après s'être tapé un roupillon pendant les trois quart de la campagne et avoir laissé tranquillement se faire massacrer son allié Sarde, les joueurs autrichiens se sont dit: "-tiens si on allait à la plage?" Et ni une ni deux, laissant en plan l'autre moitié de l'armée, le général d'Argenteau saisit son canard Col-bert et se précipite sur les plages de Gênes, car tout le monde le sait, quand il y a de la Gênes , il y a du plaisir.... Donc le voilà arrivé sur la plage, étalant sa serviette et s'enduisant la couenne d'huile de friture de saucisse.... Eh oui, il n'avait que çà le pauvre...
Mais voilà qu'un malfaisant français vient essayer de lui prendre sa place et commence à lui jeter du sable...Après une première riposte qui ne permet pas de remettre l'importun à sa place, notre brave général décide de mettre une rivière entre lui et le français et de laisser souffler quelque peu ses troupes après cette rude première empoignade...
Mais l'autre teigneux, là...Voilà ty pas qu'il revient à la charge alors que notre brave homme remet des Edelweiss au frais...Il faut donc y retourner, sauf que le nuisible a ramené des copains ...plus de 14 000 hommes face aux neuf mille du Marquis ...
C'est de bon matin que les français viennent titiller les défenses encore faibles des autrichiens ensommeillés...heureusement les petites montagnes qui bordent la mer sont difficiles à traverser.
En bas, près de la mer, le pont qui relie la route de Gênes à Savone qu'il faut tenir pour l'autrichien. Deux autres petits ponts et un gué permettent également aux français de franchir la dernière défense naturelle avant Gênes.
Ceux ci s'avancent gaillardement, hussards et pièces de canon en tête...essayant de découvrir un point faible dans la défense autrichienne.
Dans le village de Castellaccio, les hussards postés en éclaireurs donnent l'alerte aux défenseurs du pont et les troupes au repos sont rappelées aux avants postes.
Heureusement les hussards hongrois connaissent leur boulot et empêchent par leur menace une attaque rapide du centre français.
Rapidement les batteries autrichiennes rappelées se mettent en place et prennent en enfilade les ponts.
Enfin les renforts arrivant de Gênes rejoignent des défenseurs très inquiets.
Les troupes, des bataillons souvent à demi effectif, se positionnent le long de la rivière et préparent leur fusil.
Finalement les hussards autrichiens se font chasser de dos par les hussards français...Les français vont pouvoir déferler vers les ponts
Cependant, le centre français a été suffisamment retardé pour permettre à d'Argenteau de mettre en place une ligne de défense cohérente avec trois batteries de 6 et une de 12, car si le français est supérieur en nombre en infanterie, il n'a que trois batteries et peu de cavalerie.
Un bataillon français parti seul en avant se fait hacher menu au feu...artilleurs et jaegers accablent les malheureux qui doivent se replier laissant la moitié des leurs sur le terrain.
Pendant ce temps, le village est investit par les troupes françaises sous la protection d'une pièce de 4 qui possède un obusier. Le premier bâtiment avant le pont, est tenu par un solide bataillon de hongrois moustachus. A noter la présence d'un groupe de surfers français qui prennent la vague...
Finalement les hussards hongrois repassent le pont sous la menace des légers français qui arrivent maintenant à la lisière des bois qui bordent le village. -"Cassons nous!!! Schnell!!!"
Le général Liptay prend son thé avec son aide de camp, pas plus inquiet que çà...-"Tout est sous contrôle mein Herr..."
N'écoutant que son courage et sa dévotion à notre glorieux empereur, un escadron de hussards s'écrase comme une mer...mouche sur une ligne française...Les survivants repassent prestement le pont salvateur...Cette attaque n'aura pas été inutile puisqu'elle permettra à l'autrichien de faire également replier cette ligne sous son feu ...déjà deux bataillons de moins au centre éructe d' Argenteau en sirotant sa bière...Zher schoënnnn....!
Mais, inexorablement...le tsunami bleu arrive... (3 photos du tsunami bleu...)
Encore suffit t il de passer le pont comme dirait Brassens et c'est tout de suite l'aventure ...deux batteries et trois bataillons les attendent et le soir tombe ( et oui en avril...le soir tombe vite...)
Maigre bilan de pertes pour le français, ces messieurs ont joué petit bras...( c'est l 'avis de tous les joueurs d'ailleurs..tous les joueurs autrichiens bien sûr ...)
Echanges de coups de feu et de noms d'oiseaux entre spécialistes. grentz et légers français...çà se chambre...Pan ! raté!
A travers le ruisseau, on se fusille sans que le français ne cherche réellement à traverser...Ca sent la fin de campagne...
Et puis en anecdote de dernière minute, sur une action anodine...le drame!!
pénalty sifflé à la 93 ème minute en faveur du français...
la maison des hongrois moustachus est incendiée par un tir miraculeux de l'obusier de la batterie de 4.
Les hongrois sortent en courant de la maison et traversent le pont pour rejoindre les lignes autrichiennes et se font chopper par la patrouille...la moitié du bataillon périt, l'autre se sauve au milieu des défenseurs du pont et les entrainent dans leur fuite...Et le malfaisant qui suit et qui traverse à son tour...le bougre!!
Nous en restons sur ce coup du sort...Toutes les photos de l'évènement sont détruites et les témoins envoyés au Brésil ... Plus de témoins...Il ne s'est rien passé ...Comprire???
"-ya vol! Herr General !!!"
Purée...non pas la suite...SVP!!!