On pensait que ce genre de procédé pour éliminer un adversaire était une spécialité venue de l'Est...Il faudra maintenant compter avec cette petite armée polonaise...aussi radioactive que cette terrible substance découverte par Marie Curie...grande savante française..née Polonaise!
C'est malheureusement le grand Amiral JJ le roi du pinceau, l'aristo de la décoration d'intérieur, missionnaire inlassable de la Guilde napoléonienne et ci-devant PDG de la renommée et néanmoins méconnue association des grognards de l'ouest de toute la France qui fut la victime peu innocente de ce redoutable poison distillé avec délectation par votre serviteur, le pervers et diabolique Marquis de Passemoilesel.... Tout avait pourtant bien commencé par une rencontre qui semblait très amicale et bon enfant...Chacun déployant ses troupes....Jean-jacques ne se doutait pas que je commencais à verser le poison radioactif dans sa camomille...gnac...gnac...
Généreux comme à son habitude,celui ci laissait gambader ses troupes nombreuses où bon leur semblait...Je dois poster une lettre..mais oui, général faites donc! J'ai un ami à voir dans le village voisin..ne vous inquiétez pas...nous n'aurons pas besoin de vos troupes...Et ainsi de suite, le russo-prussien se dispersant dans la nature comme des bambins à une sortie de maternelle.
Il ne vit pas mon regard torve et mon sourire machiavélique qui, faisant semblant de m'afférer à droite, plaçait toutes mes troupes à gauche, couvrant à peine une moitié de table...et occupant prestement la colline centrale de mon futur dispositif, y placant une pièce de 6 à gauche et une pièce de 12 à droite face au plus grand découvert.
Installé ainsi, je lui abandonnais les trois quart de la table, ne lançant à droite et à gauche de mon dispositif que de la cavalerie pour protéger les débouchés venant sur mes flancs et retarder le plus possible l'arrivée de ses troupes dispersées.
Hussards à gauche pour faire face à une stonia de cosaque et lanciers de la vistule à droite pour surveiller quelques uhlans vélléitaires...
Le bougre était confiant, sifflotant joyeusement...inconscient de la menace mortelle du cobra lové dans le fond de son lit...Il s'installait sur la colline la plus à gauche, face à ma colline d'artilleurs et ses deux pièces...Un petit bois nous séparait, génant grandement la ligne de tir de mes canons.
Sans plus attendre, celui-ci lancait son arme favorite, le cosaque, pour m'exciter sur mon flanc et me distraire de son attaque principale, s'infiltrant dans le bois...çà grouillait de prussiens et de russes...
Mon régiment de lanciers lancé en élément retardateur, se précipita dans le bois par la route et esquiva rapidement dans mes lignes, c'était pas le moment de la cueillette des champignons...Ouf! les cosaques lui piquaient déjà les fesses.
Après avoir dispersé les cosaques de la rive droite, un escadron de hussards polonais qui n'avait pas sucé que des glaçons se dit qu'il serait amusant de charger à fond sur cette masse soldatesque aussi nombreuse et agglutinée que des parisiens dans le métro un jour de grève...Ce qu'ils firent sans plus attendre...on ne sait jamais, une déroute est si vite arrivée...et son cortège de désordre et d'interpénétrations comme disait Rocco S. l'oeil rivé à la caméra sur la scène finale de son dernier chef d'oeuvre.
Yaouuhhh! chargez!!! oui Captain Starckowitsch!! Vraiment bourrés les gars! non mais franchement!!
Evidemment ils se font ramener...mais ils mettent un beau bazar, le cosaque venant se réfugier au milieu de mes polonais.. le taux d'alcoolémie atteignit des records....Il y eu peu de pertes, chacun tirant n'importe où et n'importe comment sous l'emprise de l'alcool...comme quoi l'alcool peut sauver des vies...parfois...(non je déconne;-)).
Non mais la suite!!! Quoi!!